LE JOURNAL.AFRICA

Actualité.cd : « Après les sanctions américaines, la RDC ordonne le gel des avoirs du Libanais Saleh Assi »

Revue de presse du mercredi 18 décembre 2019.

La presse commente les sanctions américaines et le gel des avoirs du libanais Saleh Assi, patron de la boulangerie Pain victoire, la réunion que tient Moise Katumbi en vue de la création de son parti politique ainsi que la décision du FMI d’octroyer un crédit rapide de 368 millions de dollars à la RDC. 

Actualites.cd affirme que la Banque Centrale du Congo a écrit à l’Union congolaise des banques (UCB) pour que les avoirs de Saleh Assi et de toutes ses entreprises soient gelés, ainsi que le gel de toutes les transactions à partir de ses comptes.

D’après ce media en ligne, cette décision émane de la 14e réunion du Conseil de ministres présidé par Félix Tshisekedi faisant suite aux sanctions du département du Trésor Américain contre Saleh Assi, propriétaire de la Société « Pain Victoire », « Minocongo », « Inter aliments », « Transgazelle » et autres. Il est accusé de financement des activités de Hezbollah. 

Le Phare salue cette démarche du gouvernement congolais, visant à mettre le système financier congolais à l’abri des sanctions que les autorités américaines n’hésitent pas à prendre contre les bailleurs de fonds du terrorisme international.

« Ce qu’il faut à présent souhaiter est que l’administrateur indépendant des sociétés de Saleh Assih et ses collaborateurs s’inscrivent totalement dans la vision du Conseil de ministres, en faisant en sorte que l’intéressé, que l’on dit avoir les bras longs, n’ait plus la moindre emprise sur ses affaires. On devrait sentir, dès à présent, que « Pain Victoire », « Minocongo », « Transgazelle » et autres ne dépendent plus de la gestion de ce blanchisseur d’argent placé sur la liste noire du Trésor américain », souligne le journal.

Seulement, le quotidien souhaite que « la mise de Saleh Assih hors d’état de nuire n’affecte ni les emplois au sein de ses ex-sociétés, ni l’approvisionnement du marché de Kinshasa et de certaines provinces en pains. »

Rfi.fr rappelle qu’en 2015, les services du professeur Luzolo Bambi, l’ancien conseiller spécial chargé de la lutte contre la fraude et le blanchiment d’argent, avaient fait arrêter Saleh Assi. Il avait été mis en examen pour blanchiment et évasion fiscale, mais libéré au bout de cinq jours.

Moise Katumbi veut créer un parti politique

Le Potentiel fait échos des jalons posés par Moïse Katumbi, pour créer son propre parti politique. Pour ce, il a réuni mardi 17 décembre à Lubumbashi, les leaders des partis politiques membres de cette plateforme créée initialement pour le besoin électoral.

Cet atelier a été convoqué pour un seul objectif, à savoir la création du parti politique que Moïse Katumbi va piloter en vue de conquérir le pouvoir et mettre, enfin, son projet de société en œuvre, celui de changer la face de la RDC.

D’après le journal, « Moïse Katumbi a pris son courage pour mettre fin à la dictature et briser les rêves de ceux qui aspiraient à changer la Constitution pour s’accrocher au pouvoir ; aujourd’hui il prend le courage d’initier ce grand parti pour changer le visage de la RDC. »

Dans son discours d’ouverture, Katumbi Chapwe a salué le courage de ses compagnons de lutte, pour avoir dit non au changement de la constitution et au glissement, rapporte Actu30.info.

« Du courage, je sais que vous en avez eu lorsque nous avons décidé il y a près de 5 ans de nous opposer au prix de tous les risques et de plus grands sacrifices à la dictature qui voulait changer la constitution et confisquer au peuple le droit de choisir librement ses dirigeants », a-t-il dit, cité par le portail.

Pour sa part, Mediacongo.net signale la présence à Lubumbashi de plusieurs partis politiques et personnalités d’Ensemble pour le changement qui accepté de l’accompagner dans cette ‘’aventure’’.

Il s’agit notamment de Christophe Lutundula, Pierre Lumbi, Olivier Kamitatu… et Salomon Idi Kalonda.

368 millions USD du FMI à la RDC 

Zoom-eco.net s’intéresse de l’économie et annonce que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un décaissement en faveur de la République démocratique du Congo au titre de la Facilité rapide de crédit (FCR) [1] d’un montant équivalent à 266,5 millions de DTS (environ 368,4 millions USD, 25% de ses parts) pour permettre aux autorités de répondre à leurs besoins urgents de balance des paiements.

Un don qui est le fruit de la revue de Kinshasa avec l’institution de Bretton Woods, sur le préprogramme, selon la note de conjoncture économique présentée par la vice-Première ministre du Plan, Elysée Munembwe qui a fait état d’une situation économique relativement calme, ajoute Forum des As.

Selon le tabloïd, le Gouvernement congolais s’est engagé à poursuivre des efforts dans ce sens en vue de faire aboutir la reprise effective de la coopération avec le FMI.

Cette aide devrait permettre aux autorités congolaises de répondre aux besoins urgents de balance des paiements, note La Prospérité.

Verified by MonsterInsights