Dans un communiqué publié lundi 16 décembre, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Leila Zerrougui a condamné les nouvelles attaques attribuées aux rebelles des ADF dans la région de Beni (Nord-Kivu). Ces attaques ont fait vingt-quatre morts en l’espace de 72 heures.
« Ces attaques barbares sont orchestrées dans le but de briser la confiance de la population et de discréditer aussi bien les troupes des Forces armées de la République démocratique du Congo engagées dans la lutte contre les ADF que la MONUSCO », a souligné Mme Zerrougui.
Selon elle, la MONUSCO travaille à identifier les risques et les personnes à l’intérieur des communautés qui permettent à ces massacres de se poursuivre. Ce travail se fait, a précisé la Cheffe de la MONUSCO, en étroite coordination avec les FARDC et les forces de sécurité congolaises.
Ce lundi à Kamango, les Casques bleus mènent des patrouilles conjointes avec les militaires congolais alors que des civils se rapprochent du camp des FARDC en quête de protection. La MONUSCO évacue également vers Beni six civils blessés dans l’attaque, poursuit le communiqué de la mission onusienne.
Leila Zerrougui annonce que, ces dernières semaines, la MONUSCO a intensifié ses activités conjointes avec les FARDC. Elle a aussi déployé un peloton supplémentaire de police des Nations unies à Beni, en appui du deuxième renfort de deux cents policiers congolais arrivés récemment sur place pour sécuriser la ville et ses alentours.
Les attaques des ADF ont fait vingt-deux morts à Ntombi samedi dernier et douze morts à Kamango pendant la nuit de dimanche à lundi 16 décembre.