La Synergie des Missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) dit s’approprier les réflexions du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui envisage de réformer le mode de scrutin présidentiel, et celui des sénateurs et gouverneurs. Dans un communiqué publié dimanche 15 décembre, cette structure citoyenne a préconisé l’organisation d’un Forum national sur ces réformes électorales.
« Les réformes envisagées aboutiront sans nul doute à plus de transparence du processus électoral, à l’égalité de chance des compétiteurs et à plus d’inclusivité, particulièrement en ce qui concerne les femmes », a expliqué le communiqué.
La SYMOCEL a soutenu que « le scrutin à deux tours pour la présidentielle accroîtrait la légitimité de la personne censée incarner l’unité nationale », comme l’a demandé le Président Tshisekedi.
D’après elle, « élire des gouverneurs, sénateurs, maires et bourgmestres au suffrage universel direct, réduirait efficacement la corruption électorale. »
L’organisation exhorte les présidents de deux chambres du Parlement à inscrire l’examen des réformes électorales au calendrier de la session parlementaire de mars 2020.
Elle encourage le chef de l’Etat à tout mettre en œuvre pour concrétiser l’organisation des élections locales à la fin de 2020, ou tout au plus tard au début de 2021.