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« La MONUSCO peut soutenir l’Etat à partir du moment où l’Etat montre sa volonté » (François Grignon)

Le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies en RDC en charge des opérations et de la protection, François Grignon, a appelé vendredi 13 décembre à Kindu les autorités publiques du Maniema à faire cesser les exactions des Maï-Maï dont sont victimes les populations civiles dans les territoires de Kabambare et Kasongo.

Au terme de sa visite de travail à Kindu, François Grignon a condamné les différentes exactions des miliciens dans ces territoires :

« La MONUSCO peut soutenir l’Etat à partir du moment où l’Etat montre sa volonté de sortir d’une situation qui aujourd’hui je dirais est marquée par un statuquo malsain.  Vous avez un groupe Maï-Maï qui perçoit des taxes, qui se comporte en substitution à la police, qui continue à poursuivre des activités je dirais criminelles mais aussi de rackettes sur la population et qui commet, je dirais, des violations des droits de l’homme. »

Pour lui, cette situation « est extrêmement difficile, extrêmement préoccupante, parce qu’elle se traduit par des violences sexuelles des kidnapping à répétition. »

Il a indiqué que la MONUSCO était prête à appuyer ces autorités dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans les parties contrôlées par les groupes armés. Il a plaidé pour que ces exactions cessent.

A cet effet, M. Grignon dit avoir discuté avec le gouverneur du Maniema sur les modalités pratiques ; « sachant que bien sûr, c’est une responsabilité qui est aussi celle des autorités nationales. Et donc, nous avons besoin d’une réaction des autorités nationales et provinciales pour faire cesser cette situation. »

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