Une équipe d’agents du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et d’autres ONG internationales se rendent depuis environ une semaine à Biakato, dans le territoire de Mambasa (Ituri). Le but de ces mouvements quotidiens est d’appuyer le personnel médical local dans la prise en charge des malades d’Ebola, et contenir cette épidémie après le retrait des partenaires qui œuvraient dans ce secteur.
Ces agents sont escortés par les Casques bleus de la MONUSCO à partir de la localité voisine de Mangina au Nord-Kivu où ils sont installés pour l’instant.
A Biakato, cette équipe de riposte s’occupe des cas positifs d’Ebola qui sont admis au centre de traitement local. Mais aussi de l’identification des personnes-contact qui se sont dispersées dans la région.
Selon le chef de zone de santé de Mandima, c’est depuis le 15 aout que les agents de riposte n’ont pas accès à cette localité après l’attaque des miliciens Maï-Maï. Ce qui contribue à la propagation du virus.
Il précise que 10 cas positifs venus de Lwemba ont été enregistrés à Mabalako au Nord Kivu. D’autres cas confirmés sont signalés à Biakato.
Face à l’ampleur de cette maladie, il faut redéployer une équipe permanente du personnel à Biakato, affirme la même source.
Cependant, les conditions sécuritaires restent précaires pour garantir la protection des agents de riposte qui sont la cible d’attaques des hommes armés.