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Goma : l’auditorat ouvre un procès en flagrance contre trois policiers accusés du meurtre d’un élève

Trois éléments de la police nationale congolaise comparaissent depuis ce mardi 10 décembre après-midi, devant l’auditorat militaire, garnison de Goma. Cette instance judiciaire a ouvert un procès en flagrance contre ces policiers accusés, entre autres, de meurtre de l’élève de 14 ans, tué ce mardi matin par balle, lors du début des manifestations populaires au quartier Kasika.

Après l’instruction du dossier, l’auditorat a renvoyé le procès à mercredi. Selon les sources de l’auditorat, ce procès devrait se poursuivre dans une audience foraine délocalisée au commissariat provincial de la police.

Le vice-président de l’assemblée provinciale, qui condamne la cause de cette violente manifestation, demande que justice soit faite.

« Il est inacceptable que la police fasse l’usage des armes létales surtout contre une population inoffensive à l’image des élèves. C’est pour ça que nous avons besoin d’une police formée. Et j’exige qu’une audience en flagrance soit convoquée immédiatement contre cette auteure-là de cet assassinat et publiquement pour que cela ne se répète plus jamais dans la province du Nord-Kivu », avait demandé Jean-Paul Lumbulumbu.

Tout a commencé à 6 h locales quand la population des quartiers Kasika et Katoyi est descendue dans la rue pour manifester contre la succession des cambriolages des maisons par des hommes armés dans leur entité.

Alors que ces manifestants approchaient du commissariat de la PNC à Kasika, une femme policière qui y était commise à la garde a tiré des balles réelles, touchant un élève d’environ 14 ans qui se rendait à l’école et blessant une femme. Ce qui a provoqué cette vague des manifestations violentes dans plusieurs quartiers de Goma.

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