Sept cas positifs de la maladie à virus Ebola sont enregistrés par semaines depuis la semaine du 25 novembre, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Avant cette date, seul un à deux cas étaient recensés, a comparé le week-end dernier le coordonnateur des activités de la riposte contre la maladie a virus Ebola dans la région, Dr Pierre Edikey.
Selon lui, cette situation est due à l’insécurité qui prévaut dans cette partie de la RDC. Diverses attaques des sites de traitement, et les menaces vis-à-vis des agents de la riposte ont été constatés.
« Pendant la période des troubles, personne ne pouvait faire les mouvements librement, parce qu’on devait être escorté. Même la police n’était pas bien comprise ici dans la ville de Beni. Parfois, il fallait diriger les opérations de prise en charge à distance, parfois, il fallait se masquer pour arriver au CTE pour déposer les médicaments et les molécules qu’on utilise », a-t-il expliqué lors de la conférence de presse tenue à Beni.
Dr Pierre Edikey a assuré la reprise du contrôle maximum de la situation épidémiologique.
« La prise en charge pendant la période de trouble s’était un peu au ralentie. Mais ce qui est sûr est que, le petit stock qui était là, c’est ce qui a servi pour que les malades soient bien pris en charge, et que, il n’y ait pas des dégâts à la suite de l’éruption du traitement. En tout cas, les malades étaient bien pris en charge bien que de manière discrète », a-t-il indiqué.
