Lors de sa prise de parole, lundi 9 décembre, devant les chefs d’États et de gouvernements d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) à Nairobi (Kenya), le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi Tshilombo a invité les pays membres de cette organisation à œuvrer dans le but de satisfaire les besoins des populations, renseigne Cas-info.ca.
« Nos actions ne devraient pas être l’expression des intérêts de nos partenaires, mais une réponse à la satisfaction des besoins réels de nos populations », a déclaré Félix Tshisekedi, cité par le média en ligne.
Appelé à plancher sur le thème « Un ACP transformé et engagé au multilatéralisme », il a plaidé pour « le rapprochement entre continents par la promotion des investissements privés, des échanges commerciaux et de la création d’emplois », ajoute Le Phare.
Martelant haut et fort la devise chère à son défunt père, Etienne Tshisekedi, à savoir « Le peuple d’abord ! », Félix Tshisekedi a émis le vœu de voir les Etat, ACP œuvrer franchement pour la satisfaction, en priorité, des besoins sociaux de leurs populations, écrit le tabloïd.
Dans cet ordre d’idées, 7sur7.cd qui cite toujours le Chef de l’Etat, complète : « Nos actions ne devraient pas être l’expression des intérêts de nos partenaires, mais une réponse à la satisfaction des besoins réels de nos populations.»
Félix Tshisekedi a aussi exhorté ses pairs à encourager la participation active des femmes et des jeunes à la vie publique en vue de leur représentation à tous les niveaux de gouvernance et du secteur privé pour renforcer la parité Homme-femmes dans les processus législatifs et décisionnels des pays ACP, renchérit l’Agence congolaise de presse (ACP).
Les sanctions de l’UE
En diplomatie, Congoprofond.net informe que l’Union européenne a levé les sanctions à l’encontre de l’ancien porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, et de l’ex-responsable de la sécurité intérieure au sein de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Roger Kibelisa.
Cette décision intervient au moment où l’UE revoit ses « mesures restrictives » prises en 2017. C’était pour faire pression sur le régime du président Kabila après le report des élections en RDC, explique Dépêche.cd
Le média en ligne rappelle que 14 personnes, haut dignitaire du régime Kabila, étaient sous la menace des sanctions de l’UE. Ces sanctions sont maintenues pour une dizaine d’entre elles.
La Prospérité qui se veut plus précis cite les personnes encore sous sanctions de l’UE. Il s’agit d’Ilunga Kampete, Gabriel Amisi Kumba, Ferdinand Ilunga Luyoyo, Célestin Kanyama, John Numbi, Delphin Kaimbi, Evariste Boshab, Alex Kande Mupompa, Jean-Claude Kazembe, Emmanuel Ramazani Shadary, Eric Ruhorimbere et Kalev Mutond.
Des mesures de restrictions qui n’ont pas trouvé l’assentiment du coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, cité par Actualité.cd.
« Ceux qui ont publiquement appelé à détruire le matériel électoral sont régulièrement reçus par les dirigeants de l’UE », se désole-t-il.