Tous les ministres de l’Environnement des 197 parties engagées dans la convention cadre des Nations unies pour les changements climatiques prennent part au segment ministériel qui débute lundi 9 décembre à Madrid. Cette réunion des ministres intervient après le travail des experts, qui ont soutenu que les 77 pays africains et la Chine attendaient les financements climatiques dans différents secteurs émetteurs, afin de réduire les émissions de gaz à effets de serre.
Selon l’ambassadeur et négociateur climat, Tosi Mpanu Mpanu, la priorité des pays africains demeure la réduction de la pauvreté de leurs populations. Les experts de pays africains identifient en ce moment les secteurs émetteurs et étudient comment réduire les émissions en utilisant les financements et l’appui climatique disponible.
« Si c’est l’énergie, il y a moyen de produire cette énergie de manière plus propre et cela pourrait stimuler des investissements dans les énergies renouvelables de telle sorte que les émissions puissent être réduites », a-t-il estimé.
Tosi Mpanu Mpanu cite également l’agriculture, qui pourrait être faite de manière plus vertueuse, et les techniques agricoles pourraient être améliorées, si elle est financée.
Selon lui, les déchets pourraient être mieux traités, valorisés et générer de l’énergie.
l’ambassadeur et négociateur climat a reçu le vendredi dernier le prix de Leader Global de l’année, dans la catégorie « Négociateur ». Ce prix a été décerné par l’Initiative pour le droit et la gouvernance du climat. Il vise à récompenser le négociateur qui milite chaque année pour faire entendre la voix de l’Afrique aux négociations sur le climat.