La présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) à la Tshopo, Claudine Bela, invite toutes les parties prenantes à s’engager pour le retour de la paix dans la partie Est de la RDC. Elle a lancé cet appel vendredi 6 décembre, lors de la conférence scientifique à l’Université de Kisangani (UNIKIS).
« Les nations unies ont leur part dans détérioration de la situation sécuritaire, surtout en matière de maintien de la paix. Mais l’Etat congolais aussi a sa part de responsabilité ainsi que la population congolaise. Chaque partie prenante doit fournir beaucoup d’efforts pour que la paix revienne effectivement en RDC », a indiqué Claudine Bela, présidente de la Commission nationale des Droits de l’Homme pour la Province de la Tshopo.
Pour sa part, Dr Chober Agenonga pense que les institutions nationales s’assument faiblement. Elles ont abandonné la charge à la communauté internationale. Il a proposé ainsi la réforme de l’armée.
Il faudra aussi actionner la fibre sociale notamment l’encadrement de la jeunesse désœuvrée, a ajouté le professeur Alfonse Ediba.
De son côté, le doyen honoraire de la faculté des sciences sociales, administrative et politique de l’UNIKIS, Pr Jean Otemikongo a proposé la clarification des agendas de toutes les parties prenantes, qui ne devraient avoir qu’un seul objectif : la paix.
L’insécurité croissante en République démocratique du Congo, notamment dans l’Est a été le sujet principal de cette conférence scientifique. Les intervenants, épris de paix, se sont demandés si la paix était une mission impossible après vingt ans de présence onusienne en RDC.