La quatrième conférence nationale pour le repositionnement de la planification familiale s’est clôturée jeudi 5 décembre à Kinshasa. Selon les participants, le taux de croissance démographique de la RDC, estimé à plus de 3%, reste incompatible avec les exigences et aspirations de l’émergence.
Lors de ces assises organisées par le ministère de la santé, les participants ont affirmé que la planification familiale devait être une priorité nationale en vue d’une émergence de la RDC d’ici à 2030.
Selon les tendances démographiques actuelles, 46% de la population a moins de 15 ans. Une cible importante, qui doit être prise en charge pour l’aider à prendre des décisions maintenant et dans le futur, afin de favoriser la gestion de leurs ménages et leur vie sexuelle.
Les participants ont affirmé qu’au cours des cinq dernières années, la RDC a atteint une prévalence contraceptive de 18 sur les 19% attendus pour l’année prochaine.
Le directeur de l’ONG internationale JHPiego, Docteur Virgile Kikaya, parle d’un succès par rapport aux années antérieures, où le taux de fécondité était élevé.
« Au cours de cette conférence, nous avons réfléchi autour du rôle et de la place de la planification familiale en tant que contributeur à l’émergence de la RDC, avec toutes les questions de dividende démographiques », a-t-il expliqué.
Le Plan Stratégique de la RDC vise deux objectifs principaux :
augmenter la prévalence contraceptive moderne estimée à 6,5% en 2003 à au moins 19% d’ici 2020
assurer l’accès et l’utilisation de méthodes contraceptives modernes à au moins 2.1 millions de femmes d’ici à cette même période.
Cette conférence était organisée sous le thème « Emergence de la RDC en 2030 : place et rôle de la planification familiale », avait pour mission de baliser le chemin de la croissance économique du développement durable ainsi que l’émergence de la RDC.