La prise ne charge de problèmes néonataux et de la mère doit s’étendre à toutes les formations médicales du Kwango et Kwilu afin de réduire le taux de mortalité maternelle et infantile dans ces deux provinces. Il s’agit de la recommandation phare de la revue annuelle du « programme de mentorat clinique » organisé du 29 novembre au 2 décembre à Kikwit par le ministère de la Santé publique avec l’appui de l’UNICEF.
Selon les statistiques du ministère de la Santé publique, le Kwango et le Kwilu accusent le taux le plus élevé de mortalité maternelle et néonatale en République démocratique du Congo.
Pour l’année 2019 finissante, une dizaine de décès de femmes et de nouveau-nés y ont été enregistrés à l’accouchement. Afin de ne pas permettre à cette situation de perdurer, le ministère de la Santé, appuyé par l’UNICEF, a mis en branle un programme de mentorat clinique de deux ans. Ce dernier est destiné à renforcer les capacités des sages-femmes dans la prise en charge du couple mère-enfant.
La revue annuelle tenue à Kikwit a donné certes des résultats positifs dans quelques zones de santé. Mais, il faut étendre ce programme à grande échelle dans les deux provinces, ont recommandé unanimement les participants.
La représentante de l’UNICEF à ce forum, Francine Kimanuka, parle d’insuffisances à combler :
« Il y a encore des efforts à faire dans certains domaines ; tels que la rationalisation des services, la tarification qui, du reste, n’est harmonisée – on a perdu certains staffs, certains mentors – le problème de médicaments et aussi le problème d’insalubrité de formations sanitaires. »
Pour y arriver, il faut de la détermination et surtout de la volonté de la part de tous les acteurs du secteur, ont estimé les participants à ces assises.