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Beni : « L’ennemi de la population, ce sont les ADF », affirme le général Kasonga

L’ennemi de la population de Beni, ce sont les rebelles ougandais des ADF, a affirmé lundi 2 décembre le porte-parole de l’armée, le général Léon Kasonga. Dans une conférence de presse organisée à Kinshasa, il indique que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), la Police et la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) ne sont pas d’ennemis de la population.

« L’appel des Forces armées de la RDC est en direction de nos populations, en direction de toutes les composantes sociales de la population en particulier celles du Nord-Kivu, qu’elles ne se trompent pas d’ennemis. L’ennemi, ce n’est pas la police, l’ennemi ce ne sont pas les forces armées de la RDC, l’ennemi ce n’est pas la MONUSCO », a précisé le général Kasonga.

Pour lui, l’ennemi ce sont les ADF qui opèrent maintenant dans la ville et pousse les gens de poser les actes d’incivisme et qui gênent l’armée dans la conduite des opérations victorieuses.

Le général Leon Kasonga annonce également la mise en place d’un numéro vert (243820800005) pour alerter le centre de coordination des opérations des FARDC contre tout mouvement suspect des groupes armés dans la région de Beni.

« Il y a évidemment la mauvaise interprétation des libertés individuelles, depuis trois jours, huit militaires ont été tués par la population ici estimant que ce n’étaient pas des militaires mais que c’était de l’ennemi. Il faut que ça s’arrête ».

Le général Léon Kasonga a également mis en garde tous les médias qui diffusent les messages de haine et qui font l’apologie de la violence.

Lors de sa conférence de presse organisée à Kinshasa, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix avait aussi affirmé qu’il ne fallait pas se tromper d’ennemi.

« Il ne faut pas se tromper d’ennemi. Ceux qui sont l’ennemi, ce sont les groupes qui attaquent et tuent les populations. Ce sont les groupes qui attaquent nos collègues de la réponse Ebola, ce sont les groupes qui attaquent nos collègues civils et militaires », avait déclaré M. Lacroix.

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