Selon la cheffe sous-secteur UNPOL de la MONUSCO/Uvira, Clémence Doamba, l’objectif de cette formation est d’apporter les rudiments nécessaires sur la police de proximité en tant qu’autorité locale et acteur de la sécurité. Car, dit-elle, la ville d’Uvira est restée longtemps et continue de servir de base arrière opérationnelle à plusieurs groupes armés Maï-Maï.
Elle souligne que cela est tributaire à l’environnement montagneux de la ville et favorise les activités criminelles de ces groupes.
Clémence Doamba a également déploré le manque de coordination cohérente entre les FARDC/PNC et la MONUSCO, conduisant à quelques échecs dans les opérations et permettant ainsi aux milices et autres rebelles de continuer à faire des infiltrations et des incursions dans les agglomérations urbaines.
A l’issue de la rencontre, un programme conjoint d’activités de sensibilisation avec les chefs de quartiers a été établi. Une campagne de sensibilisation sera organisée dans les différents quartiers de la ville en vue de susciter davantage l’implication de la population pour la sécurisation de la ville.