Selon une militante du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), Judith Marroy, les participants sont tous tombés d’accord qu’à un certain niveau, « la protection des civils est un échec pour la MONUSCO. »
« Elle devrait améliorer sa façon de communiquer. Il y avait un déficit de communication. Elle ne communique pas sur tout ce qu’elle fait. Parfois elle est taxée parce que la population ne sait pas effectivement ce qu’elle fait sur le terrain », estime-t-elle.
Même si la MONUSCO a des failles dans la protection des civiles, Judith Marroy a reconnu une évolution positive de la situation des droits humains grâce à la Mission onusienne.
« On a aussi reconnu que toute la responsabilité ne devrait être incombée à la MONUSCO, mais également et beaucoup plus aux autorités. D’autant plus que des tensions sont souvent entretenues par des hommes politiques, et c’est par là que la société civile devrait commencer, en dénonçant des tireurs des ficelles », a-t-elle proposé.
Pour sa part, la MONUSCO/ Sud-Kivu a pris l’engagement d’une collaboration accentuée et des échanges d’information de façon plus soutenue et pro active dans l’objectif de combattre la désinformation et la propagation des nouvelles de nature à déstabiliser la province.