A cet effet, un déploiement important des éléments de la police anti-émeutes s’observe sur des ronds-points, visiblement pour empêcher les débordements des manifestations. Les trois points chauds des manifestations notamment l’axe RVA-Université de Goma et 3 paillotes, dans l’ouest de la Ville, Majengo-Mutinga et axe Aéroport dans le nord de la Ville.
Les manifestants essayent de barricader les routes en y mettant des pierres et y brûlant des pneus. Quelques jeunes se réclamant être de la LUCHA mais, aussi les étudiants de l’Université de Goma (UNIGOM) et plusieurs habitants, manifestaient sur différents axes routiers.
Déjà dans la nuit de lundi 25 novembre, un groupe des jeunes de la Lucha a monté un camp de veille, brulant des pneus toute la nuit, devant la base de la MONUSCO, de la RVA situées au quartier Katindo.
Selon les témoins, ces jeunes de la Lucha se relayaient tour à tour jusqu’au petit matin, pour, selon eux, protester contre les massacres des civiles ainsi que l’assassinat de l’un des leurs à Beni. Ils exigeaient aussi, le départ de la MONUSCO. D’autres sources pensent que ce mouvement, presque spontanée, pourrait avoir un lien avec des messages qui circulaient déjà sur les réseaux sociaux, dans la soirée du même lundi, appelant à une mobilisation contre la MONUSCO à Goma.