37 des 42 dossiers traités en chambre foraine à Moba, concernaient les cas de violences sexuelles et basés sur le genre. Un seul a été acquitté faute de preuve.
Les condamnations vont de 6 à 16 ans de prison.
Le président du tribunal de grande instance, Gabriel Muhiya Tunda, pense que le travail a été bien fait :
« Il y a eu 40 condamnations, et le tribunal l’a fait non pas pour plaire aux partenaires, le tribunal l’a fait en âme et conscience. »
De son côté, l’officier du HCR chargée de la protection des enfants et la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, Achoumoucho Hili, a félicité le TGI :
« Les violences sexuelles constituent une infraction très grave. Et nous avons vu que le tribunal a cherché avec beaucoup de sérénité, avec beaucoup de sagacité. Et nous avons apprécié sa présence ici. »
Ces audiences ont reçu l’appui financier du HCR et l’ONG AIDES, son partenaire d’exécution.
Elles ont également connu l’appui technique de la section Appui à la justice de la MONUSCO, ainsi que la participation de l’ONG AVDH qui a donné des avocats pour assister les parties.