Il s’agit notamment de Pinga en territoire de Walikale, Kitchanga en territoire de Masisi et Nyanzale en territoire de Rutshuru.
« Je pense que ce que je voulais d’abord c’est d’essayer un peu de mieux comprendre les dynamiques qui nourrissent les tensions et les conflits parce que quand on comprend comment les choses se déroulent, quelles sont les causes profondes, on peut avoir une réponse qui sera beaucoup plus efficace. Donc c’était ça ma préoccupation », a indiqué la cheffe de la MONUSCO.
Leïla Zerougoui avance par ailleurs des pistes des solutions pour améliorer la situation et pérenniser davantage les acquis de la paix dans ces zones.
« Dans ces zones, vous avez plusieurs acteurs qui alimentent les conflits : vous avez des groupes armés nationaux et étrangers, vous avez des gangs, des bandes criminelles qui sévissent dans certaines zones et qui n’ont aucun agenda sauf de demander de l’argent, de rançonner. Donc nous sommes en train de travailler sur le budget pour voir comment on peut, parce qu’appuyer est une bonne chose, pérenniser le succès et l’appui en est une autre. C’est ça le plus difficile et nous allons y pencher », a ajouté Leïla Zerrougui.