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Kinshasa : début des plaidoiries au procès de Dolly Makambo

Le bourgmestre de la commune de la Gombe à Kinshasa, Dolly Makambo Nawezi lors de la découverte d’un corps sans vie par la police scientifique congolaise dans un caniveau le long du boulevard du 30 juin à Kinshasa le 05/01/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

En ce jour d’ouverture, les parties civiles à savoir la famille de la victime Ilo Belvis et le centre hospitalier Vijana ont plaidé pour la condamnation pure et simple de Dolly Makambo, (ministre provincial de Kinshasa chargé de la sécurité)  qu’elles considèrent comme instigateur ou commanditaire du crime.

« Cette incrimination peut-être commise par toute personne civile ou militaire. Dans le cas sous examen, nous sommes en face de deux civils qui ont incité le policier à commettre les actes contraires au devoir et à la discipline, ici le prévenu Dolly Makambo et le prévenu Bakatulaki Semili », a déclaré le panel des avocats.

Dès l’ouverture des audiences, la partie prévenue Makambo clame déjà l’innocence de son client et demande à la Cour de rendre justice.

« Nous espérons quand même que cette Cour a une bonne foi. Elle va écouter ce que l’on va dire et qu’elle va rendre la justice comme le voudrait un Etat de droit. C’est tout ce qu’on attend, nous ne demandons pas de faveur ». L’acquittement ? « Absolument. Dans l’hypothèse où Dolly Makambo aurait envoyé quelqu’un, il faudrait que la personne ait agit dans ce sens-là. », pense Chief Tshipamba   

Quatre griefs sont mis à charge des prévenus à savoir l’incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, l’arrestation arbitraire, tortures et meurtre.

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