Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 15 novembre à Kinshasa, ces ONGDH ont invité le Conseil de l’Union européenne à maintenir ces sanctions, afin de ne pas encourager l’impunité et sacrifier les victimes des violations graves des droits de l’homme commises par des officiels congolais.
« 163 Organisations de la société civile congolaise exhortent les ministre des Affaires étrangères membres des pays de l’Union européenne à s’assurer que, les sanctions prises en décembre 2016 et mai 2017 à l’encontre des 14 officiels congolais impliqués dans des violations graves des droits humains et d’autres violations liées au récent processus électoral, soient renouvelées au cours du conseil prévu en décembre 2019. Les sanctions ciblées prises par l’Union européenne ont sérieusement contribué à faire pression sur le régime de Kabila pour l’organisation des élections présidentielle et législatives, alors que ce dernier multipliait des stratégies pour se maintenir au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle », a déclaré le directeur exécutif de la Voix des Sans Voix, Rostin Manketa.