La cheffe de la MONUSCO a fait cette déclaration mercredi 13 novembre dans la soirée après sa visite au cabinet du gouverneur de la province du Nord-Kivu.
« Cette visite que j’effectue, cette fois elle, est consacrée spécialement pour le petit nord. Je veux vraiment voir qu’est-ce qu’on est en train de faire, qu’est-ce qu’on peut faire de plus, comment on peut travailler avec les autorités, comment on peut renforcer la protection en ayant un peu plus de compréhension sur ce qui se passe dans chaque zone, de Masisi, Walikale, Rutshuru, Kitshanga. Toutes ces zones, où il y a des tensions et aussi des groupes armés. »
Elle a déploré aussi la situation des populations qui subissent beaucoup d’atrocités. « Il y a des populations qui se déplacent. Il y a des viols, il y a beaucoup de choses. Et donc, je voudrais voir comment on peut agir de façon d’abord coordonnée, mais aussi bien réfléchir pour réduire les souffrances des populations et renforcer l’autorité de l’Etat »,a-t-elle poursuivi.
Mme Zerrougui est accompagnée dans cette tournée par le Représentant spécial adjoint chargé des Opérations, François Grignon. Elle visitera jeudi la chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Goma.