Selon Mbenze Yotama, membre de la commission politique, sécuritaire, administrative et juridique de l’assemblée provinciale, cet édit va promouvoir la liberté d’action aux défenseurs des droits humains qui sont constamment menacés par des services ou forces de sécurité.
« Nous ne sommes pas sans ignorer ce qui est une réalité en RDC. Les exemples de (Floribert) Chebeya et beaucoup d’autres acteurs activistes, qui ont été arrêtés pour avoir dénoncé. Nous avons cru qu’il eût fallu avoir 14 articles qui sont opposables à tout citoyen congolais. », a-t-il déclaré.
Le membre de la Synergie Tuteteye haki Zetu, une plateforme regroupant une quarantaine d’organisations des droits de l’homme, Pierre Katembo, a aussi salué ce texte :
« Suis heureux parce que désormais je vais commencer à servir les paisibles citoyens sans peur, parce qu’à l’époque on craignait les autorités par ce qu’on n’avait pas un cadre juridique qui protégeait les défenseurs des droits de l’homme au Nord-Kivu. »
Cet édit est déjà soumis au gouverneur de province, qui devrait le promulguer avant son entrée en vigueur. Le Nord-Kivu deviendra ainsi la deuxième province en RDC, à disposer d’un tel outil juridique ; après le Sud-Kivu.