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Lualaba : le calme revient après des actes d’intolérance politique à Kolwezi

Le calme est revenu lundi 11 novembre à Kolwezi dans la province du Lualaba après les actes d’intolérances politiques enregistrés le week-end dernier entre les partisans de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Selon le gouverneur de province, Richard Muyej, les deux partis membres de la coalition au pouvoir ont promis de ne plus retomber dans ces genres de travers.

« J’ai condamné ce qui s’est passé et les deux partis se sont exprimés à des moments différents, regrettant les faits. Ils se sont engagés à ne pas retomber dans la même tentation anti-démocratique », a affirmé Richard Muyej, à l’issue du conseil de sécurité provincial. L’UDPS et le PPRD ont pris part à cette rencontre.

Le week-end dernier dans l’avant-midi, un groupe de jeune de l’UDPS avait vandalisé une affiche de Joseph Kabila, ancien président de la RDC. Ceux du PPRD, en représailles, ont aussi brûlé, dans l’après-midi, des effigies du chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

Le gouverneur Muyej dit espérer que les leaders de ces deux partis vont transmettre l’esprit de tolérance à leurs militants à la base « pour éviter que pareille attitude ne se reproduise sur la place publique et en dehors de la place publique.»

« Kolwezi est le poumon économique du pays. Nous avons besoin de la paix, surtout que nous sommes en coalition », a-t-il rappelé.

Il a demandé à la justice de faire son travail pour poursuivre tous les commanditaires des actes ayant entraîné aux déchirures des effigies de Joseph Kabila, ancien président de la RDC, et celles de Félix Tshisekedi, actuel président.

« Les investigations ont été menées. Il y a des membres du PPRD qui ont été interpellées. J’ai demandé que justice soit faite. S’il y a aussi des meneurs du côté de l’UDPS, qu’on procède aux mêmes interpellations pour agir en toute équité, parce que toute injustice risque de créer d’autres réactions », a estimé Richard Muyej.

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