Les partisans de la coalition Front commun pour le Congo (FCC)-Cap pour le changement (CACH) devraient favoriser la paix. Le sénateur Tshikez Diemu l’a affirmé, lundi 11 novembre, lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa. Selon lui, les extrémistes de tout bord n’ont pas leur place au sein de la coalition.
En effet, un groupe de jeunes avait vandalisé une affiche de Joseph Kabila, ancien président de la RDC. En représailles, des effigies du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avaient aussi été brûlées par les militants du PPRD, le parti de Joseph Kabila.
Des actes de sabotage que condamne le sénateur Tshikez Diemu, élu de la province du Lualaba. Il estime que ces actes sont dangereux et menacent la paix et l’harmonie sociale entre les peuples :
« Comment quelqu’un, au nom de la démocratie, peut aller enlever son effigie (de Joseph Kabila), en sa qualité de président d’une grande force dans la coalition. De quel droit ? Malheureusement, les autres ont réagi par une erreur aussi, en allant s’en prendre à une effigie du président de la République, qui symbolise l’Etat même. Comment on peut bruler ça ! Ne jouons pas avec le feu. »
Au regard de la forte tension tribale observée dans le Lualaba, le sénateur membre du FCC invite les leaders politiques des deux camps à éduquer leurs militants et que les coupables soient sanctionnés, conformément à la loi.
« En 1990, quand il y a eu des problèmes interethniques à Kolwezi. Je suis allé voir nos populations dans la gare de Kolwezi. C’était terrible ! Les enfants qui mourraient, à Likasi n’en parlons pas », se remémore-t-il.
Tshikez Diemu estime que personne de la coalition FCC-CACH ne gagne en sabotant les effigies des leaders de la coalition au pouvoir.
« Attention, il n’y a personne qui gagne, tout le monde perd. Que ça s’arrête là ! Le cocktail est presque prêt, si nous ne faisons pas attention… Les extrémistes de tout bord, nous n’en avons pas besoin », a affirmé le sénateur.