Le déploiement des troupes de la MONUSCO, débuté le weekend dernier dans les nouveaux sites appelés « SCD » (Détachement statique des combats), se poursuit normalement cette semaine dans les hauts plateaux d’Uvira, de Fizi et de Mwenga, au Sud-Kivu. En dehors de la grande base de la MONUSCO déjà opérationnelle à Minembwe-centre, le chef du bureau de la MONUSCO du Sud-Kivu et le Maniema a visité mercredi 6 novembre deux nouveaux sites des casques bleus à Bijombo, dans les hauts plateaux d’Uvira ainsi qu’à Kamombo, dans les hauts plateaux du secteur de Tanganyika, en territoire de Fizi.
Le chef du bureau de la MONUSCO du Sud-Kivu et de Maniema, Karna Soro, a appelé la population d’Uvira à l’apaisement, après sa visite à Bijombo et à Kamombo.
Pour M. Soro, les hélicoptères de la MONUSCO effectuent ces derniers temps des navettes sur le ciel d’Uvira pour sécuriser la population.
« Nous sommes en train de mettre en place un certain nombre de dispositifs tactiques qui vont permettre de protéger les populations civiles, et dans les jours à venir, de mettre fin à cette crise de protection dans cette zone. Des positions avancées sont opérationnelles en ce moment », a-t-il indiqué.
Karna Soro a par ailleurs réaffirmé la coopération entre la mission onusienne et l’armée congolaise :
« Les militaires de la MONUSCO travaillent avec les militaires des FARDC pour élaguer les dispositifs pour nous assurer que nous sommes sur l’ensemble de la zone, et que en tant que tel, nous avons un dispositif qui est en mesure de faire face à ces personnes armées qui sont en train quelque part un peu de semer la terreur dans cette zone. »
Bijombo et Kamombo constituent deux nouveaux sites, appelés SCD (Détachement statique des combats). Ils s’ajoutent à la grande base de la MONUSCO déjà opérationnelle à Minembwe-centre.
Le chef du bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu et au Maniema a également confirmé la présence des casques bleus à Mikenge, à Bijombo, à Kamombo et à Rugezi, avant d’annoncer l’arrivée d’autres troupes dans la région :
« Nous avons effectivement des nouvelles troupes, qui sont en train d’arriver et qui sont différentes de celles qui sont déjà sur place, mais qui, du point de vue opérationnel, ont le même mandat. Ces troupes sont issues de différentes nationalités, elles sont aguerries à ce type de terrain et sont formées spécialement pour ça et feront le même travail sur place, (visant à) nous assurer que cette situation de crise s’arrête et que cette population-là puisse reprendre leur vie normale.»