Selon elle, cette maladie intervient parce que certains malades, cas suspects ne se dénoncent pas ou se rendent dans des structures non viables.
« Au lieu que les malades, les cas suspects puissent se dénoncer ou s’orienter rapidement aux structures sanitaires mais ils se sont permis de se volatiliser, de rester également dans la maison mais aussi dans des structures privées qui ne sont pas contrôlées par les équipes de la riposte », a dénoncé l’un des membres de la société civile, Kizito Bin Hangi.
Il estime que ces trois nouveaux cas devraient interpeller toute la communauté (populations, chefs des bases et même les équipes de la riposte) « pour que nous puissions fournir encore des efforts pour que ce cas soient métrisés plus rapidement et que Beni ne puisse pas devenir encore épicentre d’Ebola. »
La société civile invite la population et les équipes de la riposte contre la maladie à virus Ebola à une surveillance tout azimut des nouvelles personnes en provenance des zones de santé considérées encore comme points chauds de la maladie, mais aussi au respect strict des règles d’hygiènes.
« La société civile va s’impliquer. Nous allons organiser des descentes surtout dans les quartiers Ngongolio et Butsili pour conscientiser la population et surtout la jeunesse mais également les taximen moto, parce que les taximen moto sont aussi la cible qui nous amène des cas confirmés ici à partir de Biakato », a ajouté Kizito Bin Hangi.