Revue de presse du vendredi 1er novembre 2019
Les journaux de Kinshasa reviennent ce vendredi 1er novembre abondamment sur le meurtre de l’administrateur du centre hospitalier Vijana.
« Dolly Makambo, ministre provincial de l’Intérieur de la ville de Kinshasa est dans de beaux draps. Son garde du corps aurait tué, mercredi, l’administrateur gestionnaire du centre de santé de référence Vijana situé dans la commune de Lingwala », note Le Potentiel, ajoutant que le concerné a été entendu jeudi par un magistrat près l’auditorat militaire avant d’être assigné à résidence.
7sur7.cd confirme que « Dolly Makambo est détenu à l’Auditorat militaire ». Il est placé en garde à vue depuis hier jeudi 31 octobre à l’auditorat militaire de Kinshasa. Information que le portail attribue au président de l’assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoy. Ce dernier promet que la justice fera son travail.
L’avocat Théodore Ngoy, cité par Actualite.cd déplore le meurtre de l’AG de Vijana, mais doute de la responsabilité pénale de Makambo et redoute un procès politique. « Une fois de plus, je déplore ce qui s’est passé, mais pour m’assurer que Monsieur Makambo soit jugé dans le respect du droit, pour qu’on ne fasse pas de cela un procès politique au détriment de la vérité judiciaire, j’ai accepté d’être le conseil », a-t-il déclaré.
« [Meurtre de l’administrateur de l’hôpital Vijana] APK : une question orale avec débat déposée contre Dolly Makambo », titre La Prospérité. Le quotidien publie à cet effet le communiqué de l’assemblée provinciale.
Les journaux de s’intéressent également à l’offensive de grande envergure lancée par les FARDC contre les groupes armés dans l’Est de la RDC. 7sur.cd parle d’ »une ultime opération militaire » destinée à éradiquer « complètement » les groupes armés. Selon ce site internet, les FARDC ont lancé depuis le mercredi 30 octobre 2019 en ville de Beni au Nord-Kivu, des opérations militaires que son porte-parole qualifie, en tout cas, de « de grande envergure » contre les groupes armés encore actifs dans cette partie du pays.
L’opération a pour but, selon le media en ligne, « d’éradiquer complètement les groupes armés qui sont à la base de l’insécurité » dans l’Est du pays.