Les chefs miliciens Maï-Maï Hapa na pale de Mundus et ceux de Yakutumba ont posé une série des conditions pour obtenir leur reddition, lors d’une mission de facilitation organisée lundi 28 octobre par la MONUSCO entre ces leaders et les autorités provinciales du Tanganyika à Mulolwa.
Parmi les conditions posées, ces leaders citent :
- la libération au nom de la paix d’un certain nombre des membres de la commuté Twa, faits prisonniers à la suite des exactions dont ils s’étaient rendus coupables dans la région
- le recul des positions FARDC sur les deux axes de Kalemie-Nyemba et Kalemie-Bendera
- le retour des chefs traditionnels dans leurs villages d’origine
- la reconnaissance officielle de leurs deux partis politiques, le CNPSC (Coalition nationale pour le peuple pour la souveraineté du Congo) et le PCC (Parti pour le changement du Congo).
« Nous voulons que la paix et la justice s’installent, que l’Etat nous traite comme étant des êtres humains, capables d’occuper aussi des fonctions dans tous les services en RDC », ajoute le leader Twa, Masia.
De son côté, le ministre provincial de l’intérieur estime que c’est un premier pas franchi en obtenant ces préalables posés par les leaders de groupes armés dans la région.