Les acteurs intervenant dans le secteur de l’éducation se sont retrouvés jeudi 24 octobre autour du ministre provincial chargé de l’éducation dans la ville de Kinshasa.
La rencontre avait pour objectif de discuter et d’avoir la même compréhension de ce concept de la gratuité et de s’appesantir sur les mécanismes de son application.
En ce qui concerne la ville de Kinshasa, le ministre provincial Charles Mbutamuntu, a reconnu qu’il existe à ce jour des écoles publiques mais qui ne sont pas encore budgétisées, donc qui ne sont pas prises en compte par l’Etat. D’après lui, pour ces écoles-là, « il est prévu que les parents continuent à prendre en charge ces enseignants en attendant que ces écoles soient mécanisées ».
S’agissant de frais de fonctionnement pour les classes non concernées par la gratuite, le ministre a précisé « qu’au niveau de la 7e et 8e il y a des frais à payer qui ont été sensiblement revus à la baisse. Ces frais doivent être payés au niveau des écoles et vont être gérés uniquement par les écoles. Tout ce qui avait comme frais de bureau gestionnaire, frais de fonctionnement de l’IPP, des pools, ceci… n’existe plus ».
Le ministre a par ailleurs interdit aux écoles privées de demander des frais de construction.