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Nord-Kivu : au moins 600 combattants Maï-Maï attendent depuis 4 mois leur transfert dans un centre de cantonnement

Des miliciens du groupe Bakata Katanga lors de leur reddition au bureau de la Monusco/Lubumbashi, samedi 23 mars 2013 Ph. Kabena

 Au moins 600 combattants Maï-Maï, regroupés depuis quatre mois à Kalunga, village situé à une dizaine de Km au Sud-Est de la ville de Beni, attendent leur transfert dans un centre de cantonnement pour leur démobilisation ou intégration au sein des Forces de défense et de sécurité. Le Porte-parole adjoint des FARDC rassure que des dispositions sont déjà prises pour leur évacuation vers Kanyama-Kasese dans la province du Haut Lomani.

Ces combattants sont du groupe Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC). Leur chef avait été reçu à Beni par l’ancien commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, le général Marcel Mbangu, il y a quatre mois. Depuis, ces combattants sont regroupés à Kalunguta. Là-bas, ils attendent toujours leur transfert dans un centre de cantonnement. Le général Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des FARDC annonce que des procédures sont en cours à cet effet.

« Au moment où nous parlons, ils sont en train d’être identifiés, enregistrés et après on va les évacuer pour le centre de pré-DDR qui est à Kanyama Kasese via Kamina. C’est là où ils vont recevoir des formations, on va les recycler et ce n’est qu’après qu’au cas par cas ils pourront intégrer l’armée, la police, le service national, le corps de protection des parcs nationaux ou alors être orientés vers le ministère de l’agriculture. Il y en a ceux qui sont plus âgés qui ne peuvent plus intégrer l’armée ou la police, ils doivent être orientés ailleurs », a expliqué général Sylvain Ekenge. 

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