La Direction générale des impôts dans le Haut Uélé a ordonné le mardi 15 octobre le scellage d’une trentaine de boutiques dans la province. La DGI avance comme motif le non-paiement par ses assujettis de l’IPR, l’Impôt Professionnel sur les Rémunérations.
En guise de solidarité envers leurs camarades dont les boutiques ont été scellées, les autres propriétaires des boutiques membres de la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes Entreprises ont fermé leurs portes le mercredi 16 octobre.
Pour le Conseiller principal de la FENAPEC/Haut-Uele en charge de l’arbitrage, Jean-Louis EHILA « cette réaction des opérateurs économiques vise à contraindre la DGI à reconsidérer sa mesure qu’il juge illégale ».
Selon la FENAPEC, les opérateurs économiques frappés par la mesure de la DGI « paient un impôt forfaitaire de 50 000 FC annuellement ainsi que l’impôt sur le bénéfice et profit. Et donc ils ne peuvent plus payer l’IPR ».
La cheffe du Centre d’impôt synthétique de la DGI dans le Haut-Uele, Madame Christine PUSIYO, contactée par Radio Okapi n’a pas voulu commenter cette affaire.