L’équipe d’experts dépêchée par les autorités congolaises sur le lieu du crash l’avion de l’armée congolaise affrété pour la logistique présidentielle a découvert de nouveaux restes humains dans le périmètre de l’accident. Les experts l’ont annoncé mercredi 16 octobre à la délégation gouvernementale qui s’est rendue à Okoto, village du Sankuru situé à 7 km du lieu où l’avion a connu un crash.
La délégation gouvernementale, qui est arrivée mercredi à Okoto à bord d’un hélicoptère de la MONUSCO, était notamment composée du ministre de la Défense, du vice-ministre de Transports, d’un représentant du chef de l’Etat ainsi que des responsables militaires.
Elle s’est notamment entretenue avec les experts qui mènent les enquêtes sur le lieu du crash. Selon les informations que Radio Okapi a pu recueillir, les experts ont annoncé à la délégation avoir découvert d’autres restes humains dans le périmètre où les débris de l’appareil sont éparpillés.
L’équipe d’experts devrait arriver à Kananga ce jeudi avec ces restes humains.
A son retour d’Okoto, le ministre de la Défense qui conduit la délégation gouvernementale n’a pas souhaité faire de commentaires à ce sujet, expliquant attendre l’arrivée des experts à Kananga.
La veille, avec une équipe de secours et d’urgence de la mission onusienne, le gouverneur du Sankuru, Joseph Stéphane Mukumadi, s’était rendu sur le lieu de l’accident.
L’équipe a déterré les restes de trois corps qui avaient été inhumés samedi sur décision du chef de secteur de Bakutshu Lokenye. Les corps ont été ramenés à Kananga, où ils sont gardés dans une morgue provisoire de la MONUSCO.
Ces corps devraient être ramenés à Kinshasa. Mais pour l’heure, la date de leur arrivée dans la capitale congolaise n’a pas encore été communiquée.
Au sujet de l’accident, on n’en sait pas davantage. La communication de la cellule de crise qui devait avoir lieu mardi à Kinshasa, selon une note du service de communication de la présidence de la République, n’a finalement pas eu lieu.