L’équipe de riposte contre la maladie à virus Ebola à Mangina, territoire de Mambassa affirme avoir enregistré depuis le mois d’aout 2018 environ 310 cas positifs d’Ebola.
Elle affirme qu’il y a une forte prévalence ces derniers jours à la suite de la résistance de la population principalement dans les aires de santé de Lwemba et de Biakato. D’après l’equipe locale de riposte, « il y a l’insécurité due à la présence de miliciens mai mai qui contrôlent certaines localités. C’est depuis un mois que les agents n’accèdent pas au village de Baiti et autres où il y a des nombreux cas suspects », affirme cette source.
A propos de la sécurité dans cette zone, l’administrateur du territoire de Mambasa rapporte que « les chefs de localités Putsa et Yombe ont pris la semaine dernière des machettes pour agresser l’équipe de riposte qui s’est retirée du milieu. Le chef adjoint de la localité de Butama a pour sa part incité sa population à refuser de se faire vacciner » a déclaré l’administrateur de Mambasa.
Ce dernier dit avoir révoqué de ses fonctions le chef adjoint de Butama. Il a par ailleurs suspendu les chefs de localités de Putsa et Yombe, pour avoir, « manifesté la résistance ».
Un autre problème rencontré dans la riposte contre la maladie à virus Ebola, « c’est l’état de délabrement de routes qui ne facilite pas le transfert des malades et la mobilité de l’équipe de riposte dans la zone ».
La coordination de riposte demande l’intervention des autorités compétentes pour mettre fin à ces obstacles qui peuvent favoriser la propagation de la maladie dans la région.