Revue de presse du lundi 14 octobre 2019
Les journaux de Kinshasa analysent lundi 14 octobre le crash de l’Antonov 72 assurant la logistique présidentielle.
Actualité.cd renseigne que Leila Zerrougui a échangé avec Félix Tshisekedi sur l’appui de la MONUSCO. Selon le portail, la cheffe de la mission onusienne lui a assuré du soutien de la Monusco « pour tout ce qui pourra être fait » après le crash de cet Antonov 72 affrété par l’armée. Le site note qu’une mission provinciale a été dépêchée expressément par voie terrestre à la zone indiquée par les témoins. De leur côté, les sources onusiennes ne confirment ni n’infirment cette information, arguant que c’est aux autorités congolaises de communiquer sur ces dernières étapes.
Le Potentiel qui indique que l’énigme reste encore entière sur ce crash du jeudi 10 octobre 2019. A en croire le tabloïd, jusque-là, les conditions de cet accident n’ont pas été élucidées. À bord de cet avion, quatre membres d’équipage et quatre autres faisant partie du personnel civil et militaire de la ceinture du président de la République.
Une cellule de crise a été mise en place pour faire toute la lumière sur ce crash. En attendant les conclusions de cette enquête, poursuit le journal, rumeurs et supputations sont allées dans tous les sens. Aux dernières nouvelles, on annonce la découverte, dans le territoire de Kole, province du Sankuru, d’une épave d’avion qui serait celle de cet Antonov 72. Dans le fond, s’inquiète le quotidien, ce crash pose le problème de sécurité pour le chef de l’État Félix Tshisekedi.
La présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, se dit « peinée » après le décès des collaborateurs de Félix Tshisekedi dans un accident d’avion, rapporte Cas-info.ca Le journal en ligne, citant un rapport préliminaire d’enquête, fait remarquer que « tout porte à croire, aux premières analyses des spécialistes du domaine aéronautique, que les mauvaises conditions météorologiques seraient à l’origine de cet incident dramatique survenu. »
Frais de mission
La presse congolaise s’intéresse également à la note circulaire adressée, le 9 octobre, par le Premier ministre Ilunga à tous les membres des son gouvernement. Selon cette correspondance, rapporte Forum des As, les frais de fonctionnement et de missions des cabinets ministériels se seront plus de pris en charge par les entreprises et services sous tutelle.
« De telles pratiques sont contraires à la bonne gouvernance et constituent une grave entorse à l’acte d’engagement éthique auquel les membres du Gouvernement ont individuellement adhéré », souligne le Premier ministre dans cette lettre-instruction au ministre du Portefeuille.
A ce sujet, Actu30.info titre : « Sylvestre Ilunga interdit aux ministres de recourir aux entreprises de l’Etat pour financer les dépenses de leurs cabinets ».
Cette instruction sur les dépenses liées aux cabinets ministériels concerne également les entreprises en question, précise Actualité.cd. « Je vous enjoins d’instruire les gestionnaires des entreprises publiques de ne plus financer les dépenses précitées qui relèvent du budget de l’Etat et de vous faire rapport sur des dépenses de ce genre qu’iIs auraient déjà financées », a ajouté Ilunga Ilunkamba dans cette lettre.
Et du côté de la primature, souligne le media en ligne, on déclare suivre à la loupe l’application de l’acte d’engagement signé par les membres du gouvernement.