Félix Tshisekedi a présidé mercredi 9 octobre à Bukavu le conseil national de sécurité élargie aux gouverneurs de cinq provinces (l’Ituri, le Nord et le sud Kivu, le Maniema et le Tanganyika). Le conseil a pris certaines mesures visant à restaurer la sécurité et l’autorité de l’Etat dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Au nombre de ces mesures, figure en premier lieu « la mise en place dans un meilleur délai d’un plan de Démobilisation, désarmement et réinsertion ». Ce plan doit prendre en compte le coût et le schéma de réintégration.
De ce fait, en plus de l’annonce du renforcement des effectifs des FARDC et de la police dans la région, le conseil a instruit les services des renseignements de « travailler en collaboration avec les communautés locales, pour identifier les tireurs des ficelles impliqués dans la manipulation des groupes armés et de la population pour qu’ils répondent de leurs actes. »
Par ailleurs, le conseil a promis « l’appui à la justice en équipements et en effectif des magistrats. »
Par ailleurs, le conseil a formulé des assignations claires aux gouverneurs de ces cinq provinces pour le rétablissement de la paix et la sécurité en leur assurant de la mise à dispositions de moyens financiers conséquents.
Enfin, le chef de l’Etat a promis son appui aux gouverneurs pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans leurs entités respectives. Il leur a demandé de mettre l’homme au centre de leurs préoccupations et d’œuvrer pour l’intérêt de la population.
