La Synergie des syndicats des enseignants les invite à accompagner la gratuité de l’éducation de base. Cette recommandation a été faite à l’issue de la rencontre de lundi 7 octobre entre les syndicalistes et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Willy Bakonga. Ce dernier promet de convoquer la commission paritaire gouvernement-enseignants pour apporter des précisions au problème de la gratuité de l’éducation de base.
« Le ministre a donné une réponse ferme pour dire que, au niveau du gouvernement on est en train de prendre des mesures pour convoquer la commission paritaire de telle manière qu’on puisse discuter de toutes les questions. Et donc, le cri du SYNECAT est de dire à tous nos camarades, étant donné qu’aujourd’hui la gratuité est irréversible, nous tous devons accompagner cette gratuité et nous devons attendre la commission paritaire », rapporte ce mardi 8 octobre Jean-Bosco Puna, porte-parole de la Synergie.
Selon lui, les questions liées aux salaires, frais de fonctionnement, prime et mutuelle de santé des enseignants ont été aussi au centre des discussions. Il ajoute que le ministre a rassuré les enseignants. Mais ces derniers veulent tirer les choses au clair sur la complexité de la réforme de l’EPST et dénonce.
« Le salaire n’est pas encore au point. On a donné 194 000 FC en paiement complémentaire. Mais tous les enseignants qui sont en province ont reçu presque 39000 FC. C’est une discrimination. Nous avons fait voir ça. Au-delà de l’agrément du gouvernement, nous pensons que cette discrimination-là va véritablement empêcher les écoles de bien fonctionner. Donc nous attendons la commission paritaire. C’est pourquoi nous interpellons tous les enseignants qui ne travaillent pas, parce que l’Etat peut prendre des mesures contre ces écoles », indique M. Puna.
