Plusieurs dizaines des médecins ont marché vendredi 20 septembre dans les rues de Bukavu, pour exiger des autorités provinciales plus de protection après le meurtre du docteur Manenga dimanche dernier à son domicile dans la cité d’Uvira. La marche a été organisée après trois jours de service minimum organisé dans les hôpitaux du Sud-Kivu à l’appel de l’ordre des médecins de la province.
A l’issue de la marche de ce vendredi, un mémorandum a été déposé au gouvernorat de province. « Nous voulons une sécurité des médecins. Ce n’est pas possible que quelqu’un qui donne des soins à la population, quelqu’un qui donne la vie à la population soit abattu, sans aucune raison ! », a expliqué le président de l’ordre de médecin dans la province du Sud-Kivu, Fabrice Cikomola.
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Un service minimum a été décrété pat l’Ordre des médecins dans tous les hôpitaux du Sud-Kivu, à partir du mardi 17 septembre au jeudi 19 septembre. Les médecins manifestaient ainsi leur colère à la suite du meurtre de leur collègue Dieudonné Manenga, dans la nuit de dimanche à lundi à Uvira, dans des circonstances non élucidées.