Six cent soixante-douze enfants de moins de trois mois ont été enregistrés entre juin et août 2019 à l’Etat-civil de la commune de Mangobo, dans la ville de Kisangani (Tshopo). 337 garçons et 335 filles sont concernés par ces statistiques fournies à Radio Okapi, par le service de l’Etat-civil. Ces chiffres sont en hausse comparablement aux deux années précédentes, précise le bourgmestre de Mangobo, Nestor Angaliama.
En 2018, la commune avait enregistré 467 enfants entre juin et décembre, et 410 pour les six derniers mois de 2017.
Le bourgmestre de la commune salue l’augmentation du taux d’enregistrement des enfants grâce à l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Il explique que les parents comprennent désormais qu’il faut « protéger l’identité et la nationalité de leurs enfants ».
« Pour voyager, on exige les extraits des actes de naissance et non plus de simples attestations. Cette exigence pousse même ceux qui n’en avaient pas de chercher les jugements supplétifs, et se procurer d’un acte de naissance », déclare Nestor Angaliama.
Selon lui, l’objectif de la commune de Mangobo est d’avoir « zéro enfant non enregistré. »
« Nous félicitons l’UNICEF pour cet appui. La délivrance des actes de naissance permet de résoudre d’autres problèmes futurs, notamment l’identité. Chez nous, les documents sont fournis dans les délais impartis et il n’y a aucune raison de retarder un tel document », a fait savoir le bourgmestre Nester Angaliama.
Les chiffres du fonds des Nations pour l’enfance indiquent que 75% d’enfants de moins de 5 ans n’ont pas leur naissance enregistrée en République démocratique du Congo.