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Le Phare : « F. Tshisekedi depuis hier à Bruxelles »

Revue de presse du mardi 17 Septembre 2019

La visite de Félix Tshisekedi en Belgique est très suivie par les journaux paraissant à Kinshasa.

Le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, est arrivé à Bruxelles lundi 16 septembre 2019 en fin d’après-midi, en compagnie de son épouse, Denise Nyakeru. C’est par l’aéroport militaire Melbroek qu’il est entré dans la capitale belge, pour un séjour officiel de quatre jours, informe Le Phare. Il est prévu notamment des rencontres au sommet avec plusieurs autorités belges, notamment avec le Premier ministre Charles Michel ce mardi 17 septembre dans la matinée au Palais d’Egmont et ensuite avec le Roi Philippe à la mi-journée au Palais royal. Une photo officielle du président congolais et du souverain belge, avec leurs épouses, Denise Nyakeru et la Reine Mathilde est également inscrite au programme, poursuit le journal.

Actualite.cd annonce une réunion de travail ce mardi entre Félix Tshisekedi et Charles Michel. Arrivé au pouvoir le 24 janvier, Félix Tshisekedi a entamé depuis lundi une visite officielle de cinq jours en Belgique. Il va tenter d’améliorer les rapports avec l’ancienne puissance coloniale et inciter les opérateurs économiques belges à revenir au Congo, indique-le media en ligne, avant de poursuivre :

« Ce mardi, il sera au Palais d’Egmont où il rencontrera les principaux membres du gouvernement. Des échanges avec le premier ministre Charles Michel, Didier Reynders et Alexander De Croo sont prévus. »

Félix Tshisekedi a par ailleurs plaidé pour un assouplissement des sanctions imposées aux proches de Joseph Kabila par les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne, rapporte 7Sur7.cd, citant le journal belge « Le soir ».

Pour justifier son plaidoyer, le chef de l’Etat congolais fait savoir que ces mesures étaient liées à la situation politique du pays qui, d’après lui, a évolué.

« Ces personnalités font aujourd’hui partie de la coalition que nous avons formée. Si nous voulons que les choses se passent bien, nous ne pouvons que plaider en faveur d’une sorte d’assouplissement. Sauf évidemment si les raisons des sanctions sont autres que la crise politique que nous avons traversée, des violations des droits de l’homme par exemple. Ces sanctions étaient liées à la situation politique et celle-ci a évolué », a indiqué F. Tshisekedi.

Sur le plan de l’économie nationale, Le Phare parle de la « maffia qui tue la République ! » Selon le quotidien, pendant des années, voire des décennies, l’ex-Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo, a fonctionné avec des budgets de misère, à la suite du coulage planifié des recettes publiques, dans tous les secteurs de la vie nationale. 

« Tout ce que l’on savait, poursuit le quotidien, c’était l’existence des ministres baptisés « Messieurs 30 % » pour les uns, et « Messieurs 40 M » pour les autres. Ceux-ci se recrutaient, le plus souvent, aux ministères des Finances, du Budget et des Travaux Publics. Leur spécialité était d’exiger, avant le paiement des créances en faveur des tiers, la libération, par ces derniers, des commissions dont la hauteur se situait dans la fourchette de 30 à 40 %. C’était le système le plus connu de prédation des fonds publics », note le tabloïd.

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