Le chef de la MONUSCO à Kalemie appelle les habitants du secteur de Kabulo, dans la province du Tanganyika, à regagner leurs villages, après une mission d’évaluation de la situation sécuritaire effectuée mercredi 11 septembre à Kabulo. Il a aussi plaidé pour la reddition des ex-combattants.
Au-delà de l’évaluation de la situation sécuritaire qui prévaut dans le secteur de Kabulo, la mission de la MONUSCO a évalué l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de deux projets qu’elle a initiés au bénéfice de la population. Il s’agit de l’école primaire Songa et du dispensaire Kabulo.
Ces deux projets viennent de bénéficier d’un appui de la MONUSCO pour un coût global estimé à 38.000 dollars américains.
« Nous avons commencé à exécuter ce projet avec l’appui des militaires qui étaient à la barrière. C’est une satisfaction énorme pour la population de Kabulo », a indiqué Clément Mutombo Banza, coordonnateur de l’ONG Action pour le développement de la femme et de l’enfant (ADEFE) qui exécute ces projets.
Avant le conflit Twa-Bantou dans la zone, la localité de Kabulo a enregistré 8500 habitants. Aujourd’hui, Kabulo compte ne compte que quelques centaines d’habitants alors que la majorité vit éparpillée sur les sites de déplacés d’Eliya, Kalunga, Kalenge, Kalonda, Kikumbe.