Faire du numérique le levier d’intégration, de croissance économique, de bonne gouvernance et de progrès social, est la principale recommandation de l’atelier national du numérique. Ces assises organisées par la Présidence de la République ont pris fin jeudi 5 septembre à Kinshasa.
Selon Pr Kodjo Ndukuma, l’un des experts qui a participé à la rédaction du plan national du numérique la RDC envisage aussi de mettre en place d’ici à 2020, des visas électroniques d’accès en RDC.
L’atelier a aussi recommandé de mettre en place l’Agence nationale de développement du numérique. Elle qui va œuvrer aux côtés de l’Autorité des régulations des postes et télécoms de la RDC (ARPTC) et le Conseil supérieur de l’audiovisuel congolais (CSAC) va compléter l’architecture de la régulation du numérique en RDC.
« Il y a aussi des actions consistant à ouvrir au maximum le partenariat public-privé, afin de construire les infrastructures du numérique, qui nous manquent énormément », ajoute Pr Kodjo.
Il a indiqué que la question du déficit énergétique a également été évoqué.
« Le déficit énergétique constitue un frein à l’industrialisation et à la révolution numérique en RDC, parce que la révolution numérique est la 4e révolution industrielle », a expliqué Pr Kodjo.
Selon la presse présidentielle, la vision du Chef de l’Etat se résume en 7 points :
- Introduction du Numérique dans les programmes d’enseignement à tous les niveaux
- Etendre la culture du Numérique à toutes les couches sociales de la société congolaise et créer des conditions de connectivité de toutes les localités
- Faire une identification électronique de toute la population en vue de doter chaque congolais et congolaise d’une carte d’identité biométrique
- Faire de la République Démocratique du Congo le HUB électronique au cœur de l’Afrique
- Organiser en 2020, un Forum Panafricain dénommé « Africa Digital «
- Mettre sur pied, à l’instar de l’ARPTC et le CSAC, le Conseil national du numerique
- Instaurer un système de Visa électronique d’entrée en RDC.
