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«Les autorités provinciales sont très mobilisées. Elles ne sont évidemment pas satisfaites des conditions des gens. J’ai eu une réunion très fructueuse avec le gouverneur hier», fait savoir le chef de la sous-délégation du HCR à Kananga, Frederic Cussigh.
M. Cussigh affirme qu’en attendant que ces ex-refugiés se rendent jusqu’à leurs destinations finales, le gouverneur du Kasaï-Central a proposé un site «où on pourrait vraiment travailler pour améliorer les conditions de vie».
«Au moment où je fais cette interview, on a plusieurs partenaires avec le HCR qui sont sur le site en train de l’évaluer et voir s’il est viable. Et s’il est viable, quels seront les aménagements nécessaires pour pouvoir accommoder ces gens sur ce site temporairement», ajoute-t-il.
Entre-temps, le HCR annonce quelques mesures prises pour améliorer les conditions hygiéniques des personnes regroupées près de la paroisse Notre Dame de Kananga.
«On a mobilisé notre partenaire Norwegian Refugee Council pour construire des latrines. Ils ont mis aussi un système pour que les gens puissent aussi se laver les mains pour avoir un minimum d’hygiène. On a l’UNICEF qui a mis deux réservoirs d’eau à disposition. Et on a la MONUSCO qui passe les remplir régulièrement chaque jour», détaille Frederic Cussigh.
Ces ex-refugiés sont environ 3 000. Ils font partie des 14 000 Congolais qui sont rentrés spontanément d’Angola depuis mi-août par le poste frontalier de Kalamba Mbuji au Kasaï-Central.