Le directeur provincial de la Société nationale d’assurance (SONAS) au Kasaï-Central, René Makambo, recommande que les frais d’assurance scolaire soient alloués directement à chaque province pour faciliter une assurance de proximité. Il réagit ainsi à la décision du gouvernement congolais de supprimer les frais de minerval, d’assurance et divers autres frais scolaires qui étaient à charge des parents.
« Si l’Etat congolais acceptait de payer l’assurance pour chaque enfant, dans le cadre de la gratuité de l’enseignement, les montants à verser doivent être versés dans chaque entité », a suggéré René Makambo.
Selon lui, ce fonds devrait être versé dans les succursales de la SONAS dans chacune des vingt-six provinces de la RDC. « Ça va permettre à la SONAS d’intervenir en cas de sinistre », a-t-il expliqué.
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Le ministre intérimaire de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Emery Okundji avait annoncé mercredi 21 août la suppression, dans les écoles publiques, des frais de minerval, de bulletin, de l’assurance et de ceux de l’identification des élèves.
Pour assurer la gratuité de l’enseignement au niveau du primaire, dès la rentrée scolaire 2019-2020 en République démocratique du Congo, il faudrait plus de 4 225 milliards de francs congolais par an, soit près de 2,6 milliards USD. Ce montant avait été communiqué samedi 24 août à Kinshasa, à l’issue de la table ronde sur la gratuité de l’enseignement.