Le gouvernement provincial du Tanganyika décide de fermer les sites de déplacés à Kalemie à partir du 26 août, estimant que ces déplacés doivent rentrer dans leurs milieux d’origine. La société civile salue cette décision. Les humanitaires, de leur côté, disent en avoir été informés. Plus de 98 000 déplacés vivent encore dans des sites à Kalemie.
« On a demandé de fermer tous les camps de déplacés. Les déplacés doivent rentrer dans leurs zones d’origine. Alors le message, c’était pour leur signifier de se préparer. D’ici le 26 de ce mois, l’opération va commencer », a affirmé Dieudonné Kamona, le ministre provincial de l’intérieur.
Il a cependant souligné le caractère volontaire de ce retour des déplacés dans leurs milieux d’origine. « On est en négociations (avec nos partenaires), le gouvernement va donner aussi sa contribution. Et les humanitaires aussi, ils ont accepté. Ils vont nous accompagner », a-t-il poursuivi.
De leur côté, les humanitaires disent avoir été informés de cette décision. Ils mettent plutôt l’accent sur le caractère volontaire de ce retour.
Une source locale précise que, dans un premier temps, 17 000 déplacés sont concernés par ce retour.