Deux personnes sont mortes de choléra et dix-sept autres en souffrent à l’hôpital général de Kongolo (Tanganyika), ont indiqué les autorités de ce territoire mercredi 14 août. Sur place, les soins aux malades pose problème, parce que l’épidémie surgit dans une zone privée d’eau potable.
Deux décès et dix-sept malades ont été enregistrés en l’espace d’une semaine, a indiqué Ramazani Kyanga, l’administrateur de territoire. Ce bilan risque de s’alourdir à cause de l’absence d’une bonne prise en charge des malades. L’hôpital général de référence de Kongolo n’a pas d’intrants suffisants pour contenir un nombre important des cas.
«Le médecin-directeur m’avait tenu au courant, il y avait sept malades admis à l’hôpital et deux morts (…) Il n’y avait pas assez de liquide de réhydratation», a indiqué Ramazani Kyanga. Selon lui, le nombre des malades s’est accru par la suite.
La population qui fait face au cholera est privée d’eau potable parce que l’eau de la REGIDESO ne coule plus de robinets depuis sept mois à la suite d’une panne technique. En outre, les bornes fontaines parsemées dans la même cité ne tournent plus à cause de la saison sèche que traverse la région. L’eau brute du fleuve Congo seule reste disponible, avec tous les risques qu’elle comporte pour la santé de la population.