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RDC : la société civile appelle Félix Tshisekedi à ne pas nommer des ministres sous sanctions internationales

Trois organisations de la société civile : le Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC), l’Observatoire des dépenses publiques (ODEP) et le Collectif 24 demandent au chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi, de refuser l’entrée dans le futur gouvernement toute personne citée dans les différents rapports sur la corruption et les violations des droits de l’homme ainsi que celles qui font objet de sanctions internationales. Elles l’ont déclaré dimanche 4 août, au cours d’un point de presse à Kinshasa.

Les ONG demandent à Félix Antoine Tshisekedi de « refuser dans son gouvernement toute personne citée dans différents rapports pour corruption et violations des droits de l’homme, les personnes faisant l’objet de sanctions internationales », a affirmé Jean Michel Mvondo, secrétaire exécutif du RECIC, lisant la déclaration commune du RECIC, ODEP et du Collectif 24.

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La même source appelle le Premier ministre Ilunga Ilunkamba à revoir l’architecture du gouvernement proposée par les négociateurs des plates-formes FCC et CACH, selon la vision du chef de l’Etat.

Les plates-formes CACH de Felix Antoine Tshisekedi et le FCC de Joseph Kabila ont formalisé lundi 29 juillet leur coalition politique et énoncé des principes devant guider le Premier ministre à former son gouvernement.

Les négociateurs de ces deux plates-formes ont précisé que le gouvernement de coalition comprendrait 65 membres : 48 ministres et 17 vice-ministres, soit 42 postes pour le FCC et 23 pour le CACH.

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