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Beni : David Gressly appelle à la révision du système de surveillance pour stopper Ebola

Le coordonnateur de l’ONU pour la réponse d’urgence à l’épidémie d’Ebola, David Gressly, appelle à la révision du système de surveillance et à l’organisation des interventions sur le terrain pour arrêter l’épidémie. Il a proposé cette piste de solution, jeudi 1er août, à partir de la commune rurale de Mangina, dans le territoire de Beni où une messe a été célébrée à l’occasion de l’an 1 de la déclaration de l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et en Ituri. Le premier cas du virus à Ebola avait été détecté à Mangina, le 1er août 2018.

« [Il faut] l’organisation des interventions sur le terrain, la surveillance partout. C’est très important si on veut vraiment contenir cette épidémie. Il faut revoir tous les systèmes [de surveillance] parce qu’il y a trop de cas d’Ebola par des contacts inconnus. C’est un mauvais signe. Avec ça, il faut trouver pourquoi on a tous ces contacts inconnus. Si on peut faire ça, je crois qu’on peut rapidement arrêter l’épidémie et sans cela ça peut continuer longtemps », a estimé David Gressly.

Il pense aussi qu’il faut stopper toutes les interférences qui ralentissent la lutte contre Ebola.

« C’était un grand problème ici à Beni l’année passée avec les attaques des ADF qui empêchaient la riposte. Des grèves parfois font des interactions, donc il faut trouver des moyens pour éviter toutes ces interactions. Chaque fois qu’il y a des interactions, le virus se multiplie plusieurs fois », a-t-il fait remarquer.

Pour M. Gressly, il y a toujours des zones à risque pour lesquelles le système de surveillance n’est pas à la hauteur.

« Ça va permettre au virus d’entrer de se multiplier sans être détecté et ça va poser un problème, Il faut donc anticiper le virus », a-t-il indiqué.

Suivez dans cet extrait sonore les propositions de Gressly, pour éradiquer Ebola (3’46’’)

Son

Depuis le 1er août 2018, plus de 2 600 cas ont été confirmés en RDC, dont plus de 1800 décès dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Près d’un « cas » sur trois est un enfant. Plus de 770 personnes ont survécu au virus, selon l’ONU.

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