Les 91 élèves de Botungu et de Bokoma, dans le Sud-Ubangi qui avaient raté la session de l’examen d’Etat passeront la session unique et spéciale du 12 au 15 août au centre de Dongo, et non plus à Enyele, moins encore à Botungu ou Bokoma, comme initialement prévu. La décision a été prise et confirmée jeudi 25 juillet à Gemena par le gouvernement provincial, en concertation avec le ministère national de l’EPSP.
Le ministre de l’éducation et porte-parole du gouvernement provincial, Nerphy Mopila, implore encore une fois les politiciens originaires du Sud-Ubangi d’éviter de manipuler les finalistes pour que cette dernière occasion ne soit vouée à l’échec.
« Le gouvernement provincial, par le truchement de son vice-gouverneur a l’intérim, Jean-Luc Kabakakoyi, avait écrit et moi également en ma qualité de ministre provincial de l’éducation de la province du Sud-Ubangi, et le gouvernement central a répondu favorablement afin que nous puissions récupérer ces finalistes, pour qu’ils puissent reprendre la session ordinaire et la dissertation. Curieusement le centre qui était retenu c’est Enyele. Arrivés sur le terrain, les élèves de Butungu ont résisté et refusé le centre Enyele », a-t-il expliqué.
Le chef de secteur de Dongo a alors ramené les enfants à la raison et ils ont passé l’examen à Botungu. « Après concertation avec la délégation de Kinshasa, venant du gouvernement central et du secrétariat général, nous avons décidé que nous puissions changer le centre. Plus jamais Enyele, moins encore Butungu, moins encore Bokoma, le centre retenu pour l’examen d’Etat du 12 au 15 août 2019 à Dongo », a poursuivi Nerphy Mopila.
Selon lui, toutes les dispositions ont été prises pour que ces finalistes puissent passer les épreuves dans les bonnes conditions. « Je demande à tous les élevés de Botungu et ceux de Bokoma de se présenter le 12 août à Dongo, parce qu’ils veulent nous imposer leur système de jeu. Pour qu’il y ait équilibre, le centre qui est maintenu, c’est à Dongo », a-t-il précisé.