Les leaders communautaires de Minembwe, dans les hauts plateaux de Fizi, au Sud-Kivu et les acteurs de la société civile plaident pour le déploiement des FARDC dans le secteur de Lulenge pour dissuader les groupes armés. Ils demandent aussi à la MONUSCO de continuer à plaider en faveur de l’assistance humanitaire aux populations touchées par les récents affrontements intercommunautaires.
Ils l’ont dit au cours de deux réunions organisées à Minembwe jeudi 25 juillet avec le conseil local de sécurité, par la section des affaires civiles de la MONUSCO. Ces réunions aveint pour but de réorganiser l’organe local de résolution des conflits.
Les participants ont affirmé que la situation générale en matière de sécurité « était calme mais instable en raison de l’activisme des groupes armés axé sur le vol de bétail ».
Cette situation est signalée principalement dans le secteur de Lulenge, notamment à Ibumba, Kipupu et Kagembe, où les FARDC ne sont pas présentes.
Les participants ont toutefois confirmé que l’organe local de résolution des conflits, également appelé Cadre de concertation intercommunautaire (CCI), n’était plus opérationnel depuis le 4 mai, date de la reprise des affrontements entre communautés de cette entité.
L’équipe de la MONUSCO a insisté sur l’importance de réorganiser l’organe déjà existant avec la participation de toutes les parties prenantes. Pour le coordonnateur des affaires civiles de la MONUSCO, Oi Tano Tano, « une telle structure dissiperait énormément les tensions entre les communautés car ces dernières auraient un moyen de déposer leurs plaintes au lieu de recourir à la violence ».
