Dans le cadre d’un projet conjoint ciblant les provinces du Kwango et du Kongo-Central autour des cultures du maïs et du riz, le PAM, la FAO et le FIDA proposent au gouvernement congolais un ensemble de règlements et normes susceptibles de réduire les pertes alimentaires surtout au niveau de petits exploitants agricoles. Ces pertes sont évaluées en RDC à 30% de la production totale. La FAO a remis à la RDC une note d’orientation lundi 22 juillet à Kinshasa.
Ce projet conjoint PAM-FAO-FIDA pour la RDC s’intitule : « Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits exploitants dans les zones à déficit vivrier. »
Selon le Représentant de la FAO, Aristide Ongone Obame, l’ampleur de pertes alimentaires après les récoltes cause beaucoup de torts à la sécurité alimentaire et aux revenus des populations. Il a ainsi souligné la nécessité du projet conjoint des trois agences onusiennes, qui porte sur deux axes.
« Une chose, c’est de mener des activités pour qu’il y ait de bonnes pratiques au niveau des populations, c’est bien. Mais l’autre chose, c’est de créer au niveau d’un pays un cadre sur l’institutionnalisation de cette problématique », a expliqué Aristide Ongone.
Selon lui, il faut que dans les textes réglementaires de la République démocratique du Congo, il y ait une orientation, un texte, une politique qui prenne en compte cette problématique.
Et dans cette perspective, les trois agences de l’ONU mettent à la disposition du gouvernement congolais une note d’orientation politique, que le Représentant de la FAO a remise ce lundi au secrétaire général de l’Agriculture, à Kinshasa.
Les experts du gouvernement doivent valider ce document au cours d’un atelier prévu du 22 au 23 juillet 2019.
